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Saison 2024/25 :: L'actualité à Franconville...

L'actualité à Franconville...

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*La jeunesse triomphe toujours (par Eric Birmingham) (09/05/2006)

Le tournoi pour les jeunes

Dimanche, le club avait organisé un tournoi réservé aux jeunes. C'était bien, autour de 230 participants, et tout a parfaitement fonctionné. Jean-Luc, notre président bien aimé, avait l'air aussi content que si on lui avait offert une deuxième assiette de frites. Vous verrez bientôt un reportage photos (pas du Président avec sa deuxième assiette, mais des gamins en train de pousser du bois).
Je vous cause d'autre chose
Mais ce n'est pas pour vous parler (vous écrire ça sonne moins bien) de ce beau tournoi si je vous dérange, c'est à cause d'Ali. Le lendemain, pour se remettre de nos émotions, il a organisé un match de Foot.
Après la souffrance sur l'immense terrain vert, au moment de monter dans ma voiture, il me lance –« Eric, tu nous fais un petit papier sur le match pour le site du club ? » Je grogne quelques mots –« Allez Eric, tu nous fais ça vite fait ce soir... » Moi qui pensait pouvoir passer la soirée à lécher mes blessures au fond de ma baignoire.

L'apéro

Bon, voyons, autant commencer par le début alors. Il y a eu deux matches. Le premier a opposé un mélange d'adultes et d'enfants à un autre mélange. Le tableau d'affichage d'une équipe s'est envolé, le score était de 5 buts à 1. Et puis les « mauvais » se sont réveillés. A six partout, nous avons estimé que l'apéritif était consommé, nous pouvions passer au « vrai » match.

L'équipe des pioupious

Il a opposé les plus de trente printemps et la collection d'automne - hiver et même d'été à l'équipe des pioupious. Dans l'équipe des pioupious, on trouvait des pioupious tout petits et des pioupious moyens et aussi trois pioupious de dimensions respectables. La particularité des trois pioupious de dimensions respectables, c'est qu'ils courent très vite. C'est fou l'énergie qu'ils ont à cet âge là. La particularité des pioupious tout petits, c'est qu'ils se mettent dans vos pattes, lorsqu'un vous piège, une horde d'autres pioupious tout petits, encouragés par les pioupious de dimensions respectables et moyennes, viennent tous autour de vous. Et c'est l'enfer qui commence, ils pratiquent alors une danse étrange qui vous envoûte, ils ne sont qu'une trentaine, mais on dirait qu'ils sont trois cent. Et alors ? et alors ? Eh bien vous perdez le ballon, c'est difficile de résister à trois cent lilliputiens.

L'équipe des grands

Comme vous l'avez sans doute compris, si vous n'avez pas mangé trop de BigMacs dans les années 80, les plus de trente printemps et la collection d'automne - hiver et même d'été avaient pour mission de défendre les couleurs des grands. La particularité des grands, c'est que souvent, le ventre d'un grand est proportionnel à la quantité de divers liquides et solides qu'il a absorbé au cours d'une existence méritante mains néanmoins mouvementée. Et dans ces cas, on a tous besoin d'un peu de réconfort gustatif. Le problème, c'est que l'ensemble de ces réconforts ne favorise pas une expression solide d'un talent footballistique sur le gazon. La technique aide mais ne suffit pas, il faut avoir un « moteur » pour faire tourner les jambes. Ainsi, la particularité de l'équipe des grands, et vous l'avez compris, ou alors je vais vraiment finir par croire que vous avez subi une opération du cerveau aux conséquences irréversibles (ou j'en étais moi... ah oui) donc la particularité des grands, c'est leur relative difficulté à se mouvoir rapidement. Même pas trop rapidement, mais au moins avec un petit peu de vitesse. Et ce n'est pas tout, si d'aventure, l'un des grands pousse son régime à quelques dizaines de tours minutes, l'engin se révolte et il faut compter un bon petit moment avant que le « moteur » ne sorte de la zone rouge.

Le match (le texte qui suit n'est pas une narration du match, mais je trouve rien d'autre comme sous titre)

Ainsi, il n'est pas vraiment nécessaire d'avoir fait de grandes et longues études, pour comprendre que l'issue du match était connue avant le coup de sifflet virtuel, qui, traditionnellement, lance un match de Football (habituellement, Ali pense à tout, ce jour là il a oublié le sifflet, il a aussi oublié l'arbitre. On m'apprend qu'il a oublié de payer le gaz. Et plus grave, car il a de nombreuses bouches à nourrir, le jeudi 05 janvier de cette année, il a oublié d'acheter le pain. Moi, ça me rassure, même Ali..., eh ben il est pas parfait.) Alors là, je suis vraiment paumé moi, de quoi je vous causait là tout de suite ? Damned, faut que je ... ah oui, ça y est, je sais : je m'apprêtais à écrire donc, que pour le coup, même un lobotomisé pouvait déduire que nous allions perdre le match. Et par-dessus le marché, Confucius ou Jésus ou alors c'est Voltaire qui a dit « la jeunesse triomphe toujours », ah non, ça me revient, c'est une réplique de Mathusalem qui se prenait une raclée au Tennis de table (celui qui me dit que le Tennis de table n'existait pas à l'époque de Mathusalem n'a pas intérêt à le dire trop fort. Qu'est ce qu'il en sait ? il y était ?) alors qu'il affrontait son arrière, arrière, arrière, arrière, arrière petit fils.

« La jeunesse triomphe toujours » mais ce jour là, non !

Les « vieux » ont gagné sur le score de quatre buts à trois.

Et pour conclure, une maxime à deux balles et douze centimes

Après le match, j'ai ramené deux pioupious dans leur volière, ils étaient silencieux, probablement accablés par le poids de cette lourde et inexplicable défaite. Je n'ai su trouver les mots pour les consoler. A ma décharge, ce n'est pas une démarche facile. Aucun officier n'a essayé de consoler « le petit caporal » après Waterloo.
Mais à présent, je pense à eux et leur propose cette maxime de Guillaume comte de Toulouse, mort en 812, après avoir mené de grandes batailles guerrières –« Pour être grand, il faut avoir été petit »

P.S. : Je vous demande pardon pour le « ton » du papier et je fais appel à l'indulgence des cadres du club, j'ai écris ce petit compte rendu après avoir regardé Coluche à la télévision.


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